Croissance démographique dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Située à la frontière de l’Italie et délimitée au Sud par la mer Méditerranée, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur est la 7ème région la plus peuplée en France. Elle compte aujourd’hui 5 089 661 habitants, et d’ici 2050, il est prévu que le nombre d’habitants s’élève à 5 328 000 millions, soit une progression de plus de 230 000 habitants. Il s’agit là de projections qui s’appuient sur de solides connaissances démographiques ainsi que les habitudes de la population notamment en termes de comportements d’activité et de fécondité. Les projections concernant la situation démographique de la région PACA à l’horizon 2050 se décomposent de la façon suivante.

PACA : Un accroissement démographique de plus en plus lent

Durant la génération précédente, plus précisément entre 1962 et 1999, la région PACA a connu une forte croissance démographique. Cela lui a d’ailleurs permis à l’époque d’être classé parmi les meilleures régions de France en termes de croissance. En effet, la région a pendant longtemps été une destination très prisée de par son climat, ses paysages exceptionnels et les opportunités immobilières qu’elle offre. Cependant, une étude réalisée en 2015 a permis de constater une baisse considérable de cet accroissement. Sur 5 ans, l’augmentation de la population dans la région a été estimée à seulement 22000. Curieusement, cette région qui connaissait le plus fort taux d’accroissement est aujourd’hui en queue de peloton.

PACA : un taux de fécondité élevé, surtout chez les femmes plus âgées

Une étude réalisée en 2015 a classé la région PACA au premier rang des régions les plus fécondes en France. Lors de cette étude, il a été noté une autre particularité. Le taux de fécondité est plus élevé chez les femmes plus âgées, celles qui ont entre 35 et 49 ans. Le taux de fécondité est de 47 % pour cette tranche d’âge, ce qui permet, après la région Île-de-France, de classer la région PACA en tête de liste. Dans cette région, le département des Alpes-Maritimes affiche un taux de 48 %, et celui des Bouches-du-Rhône un taux de 50 %. C’est cette forte fécondité observée chez les femmes de plus de 35 ans qui a permis une augmentation du taux de fécondité général depuis les années 90.

Forte augmentation de la population de plus de 60 ans

Malgré son taux de fécondité élevé, la région PACA est particulièrement concernée par le vieillissement de la population. Il s’agit d’une région où il est l’un des plus élevés de toute la métropole. Ce constat est justifié par le nombre en constante augmentation de retraités qui choisissent de s’installer en région PACA, ce qui permet de booster le marché immobilier de la région, qu’il s’agisse d’acquisitions ou de locations.
Selon les statistiques, sa population âgée de plus de 60 ans a augmenté de 1,9 % entre 2009 et 2014, et 0,4 % pour celle de plus de 75 ans. Depuis, les chiffres ne cessent de grimper. Sachant que d’ici 2050, les personnes issues de la génération du baby-boom atteindront un âge avancé, les démographes prévoient un accroissement encore plus perceptible du taux de vieillissement jusqu’à représenter le double du chiffre actuel. D’après leurs projections, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans s’élèverait à plus d’un million.

De moins en moins de personnes actives

La région PACA a toujours été caractérisée par le ralentissement démographique de sa population jeune et dynamique. En 2014, elle a d’ailleurs été classée au dernier rang des régions françaises pour la proportion de sa population active ayant au moins un emploi. Cette diminution qui se poursuit malgré l’augmentation du taux de fécondité s’explique par l’importante baisse de l’apport migratoire dans la région. D’ici 2050, s’il n’y a aucun changement au niveau des tendances démographiques, que ce soit en termes de fécondité ou de migration, le nombre de jeunes âgés de 15 à 34 ans diminuerait encore.

Une baisse constante du nombre de personnes par ménage

Autre chiffre intéressant, la région PACA est la région française où le nombre de personnes par ménage est le plus bas. Au cours de ces dernières années, la réduction de la taille des ménages dans la région a été tellement importante qu’il a fallu construire plus de 42 000 habitations entre 2010 et 2015, ce qui a fortement impacté les expertises immobilières.